jeudi 19 juillet 2012

Marduk - Serpent Sermon



Style : Black Metal
Label : Century Media
Sortie : 25 Mai 2012

On les attendait au tournant après un Wormwood fadasse et un excellent ep l'année dernière, Iron Dawn. Est-ce que Marduk allait réussir à renouveler l'exploit de Rom 5:12. D'après moi, l'arrivée de Mortuus est ce qu'il fallait à Marduk pour pouvoir continuer dans le bon sens, c'est qu'entre Nightwing et Plague Angel nous n'avons rien eu de bien fameux (et surtout pas le surestimé Panzer Division Marduk).

Oui mais voilà, après deux albums mortels, Wormwood fut bien fade. Et Satan merci, Serpent Sermon est une réussite. Même s'il fait un peu office de "Marduk avec Mortuus en roue libre", ou un "Funeral Mist en moins dégueu", l'album s'écoute très bien, avec des riffs qui restent bien en tête. On peut dénigrer le manque général de haine, qui était vraiment palpable sur Plague Angel (sans doute le plus haineux de la discographie des Suèdois). Plus mélodique, tout en restant evil, le bon équilibre entre mid-tempos et morceaux blastés.

Serpent Sermon n'a pas de réel gros défaut, mais on y reviendra moins souvent que sur Plague Angel et Rom 5:12, sans réelle explication à donner, l'album est juste moins addictif, un cran en dessous des récents chefs-d'oeuvre. La bande à Morgan en a encore dans les burnes !


jeudi 5 juillet 2012

Spineshank - Anger Denial Acceptance



Style : Neo Metal
Label : Century Media
Sortie : 18 Juin 2012


Ça sentait la merde à des kilomètres. L'heure de gloire du néo est loin derrière nous, et seuls les vieux routards de Deftones parviennent encore à sortir de belles choses en ne s'éloignant pas tant que ça de leur ligne directrice. Que veut faire Spineshank avec sa reformation ? Se faire plaisir ? Oui sans doute, enfin, j'espère que ce n'est que pour ça, sinon les illusions vont bien vite se ternir.

Spineshank, c'était bien, j'avoue que j'écoute encore régulièrement Self-Destructive Pattern avec un plaisir non dissimulé. Mais revenir après tant d'années, en voulant refaire ce qui a été fait, dans un style où tout a été fait et dit, exercice casse-gueule s'il en est. Si le groupe avait composé de bonnes chansons, ça ne m'aurait pas dérangé le moins du monde, un album facile fait toujours du bien de temps en temps (le tout dernier One-Way Mirror par exemple), mais là non, rien. A part le refrain de Nothing Left For Me (et encore, même ce morceau n'est pas terrible), rien ne reste imprimé dans la tête, c'est bien maigre sur 45 minutes !

Allez, leur reformation ne sera peut-être pas inutile si leurs lives valent le détour, mais, en bons américains, ils feront sans doute l'impasse sur la France. Un album inutile.



lundi 2 juillet 2012

Dub Elements - Party Program



Style : Dubstep / Drum'n'bass / Crossbreed
Label : PRSPCT
Sortie : 16 Avril 2012

Avec un tel nom, et quelques années en arrière, on aurait pu croire à un énième groupe de hippie. Mais si, ces hippies tellement défoncés que même une boucle de dix minutes ne les dérange pas ! (Pardon pour raccourci débile !). Alors qu'en fait, Dub Elements a beaucoup plus officié dans la Drum'n'bass, et n'est tombé qu'un peu plus tard dans la Dubstep. Rien à voir avec la Dub des hippies, et avec beaucoup plus de burnes que la Dubstep de supermarché qui marche tellement fort en ce moment.

Parlons vite, parlons bien, Party Program bouffe à plusieurs râteliers, Dubstep à grosses couilles, puis Drum'n'bass et une fin qui se rapproche beaucoup plus du Crossbreed (et même un morceau Darkstep, Never Give Up). Pas forcément ultra cohérent, mais l'intérêt de cet album prend forcément beaucoup plus de sens sur le dancefloor. Et pour le coup, les trois morceaux Dubstep (dont un avec Counterstrike !) de Party Program sont juste démentiels ! Le reste oscille entre le très bon (Black Ninja, Rude Awakening) et le passable (Back to The Game), mais dans l'ensemble, il y a de quoi bouger les pattes.

Un album qui s'écoute très bien dans son intégralité, et qui vous fera bouger le popotin même en plein milieu de votre salon. Gros son indispensable pour en profiter au maximum !